06/07/2017 - Portraits

PORTRAIT

MEIMEI ZHU

L'AMOUR DES CHEVAUX

Elle aime les chevaux depuis qu’elle était petite. « Personne dans ma famille montait à cheval, mais je pense que mon intérêt pour les chevaux est né avec moi. Je me souviens d’avoir dit à ma mère que j’allais devenir cavalière quand je serais grande » Meimei Zhu, née aux Etats-Unis il y a vingt-cinq ans, est une des plus prometteuses cavalières chinoises du moment.

Longines World’s Best Racehorse

Chez soi en Europe

Meimei a commencé à monter à cheval quand elle avait 12 ans, de façon occasionnelle, une fois par semaine. Mais sa passion pour les chevaux prend le dessus et elle commence à participer dans les concours nationaux dans la région de San Diego. « J’ai débuté dans les Hunters et ensuite j’ai décider de changer et de recommencer dans le saut d’obstacles. C’était la fascination du grand saut » ! Elle monte à l’époque des épreuves 1,20 et 1,35 m, alors qu’elle envisage de le faire professionnellement. « Je suis venue en Europe avec ma mère pour passer deux semaines chez Ludger Beerbaum. Je voulais comprendre si cela était quelque chose que je pouvais envisager comme carrière et quelques mois plus tard, l’Hiver de cette même année, j’ai déménagé en Allemagne ». Son destin était tracé.

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Inspiration…

Elle s’entraine dans les écuries de Ludger Beerbaum depuis longtemps. Avec lui elle a appris à respecter le travail dur, à vraiment mettre tout son effort dans ce qu’elle veut accomplir. « Rien n’arrive facilement. Les cavaliers qui s’entrainent avec lui sacrifient tout pour le sport et sont avec leurs chevaux 24/7 », nous confie-t-elle. Pour cette jeune fille, travailler tous les jours aux côtés de Ludger est une source d’inspiration. Plus de sept ans après son arrivée en Allemagne, elle se sent encore intimidée quand elle partage la piste avec lui. « Quand il rentre en piste tout le monde se concentre (rires) et essaye de donner son maximum. Nous sommes conscients de sa présence et cela nous fait devenir meilleurs, on ne choisit pas la facilité, on essaye de prouver quelque chose » …

Si elle devait se définir en tant que cavalière, elle dirait qu’elle aime le sport en soi, au contraire de tant de cavaliers qui aiment la compétition à tout prix. « Sincèrement, si je n’avais pas le sport, j’aurais toujours aimé d’être entourée de chevaux. A la fin, les chevaux sont plus importants pour moi que la compétition à haut niveau, mais en ce moment j’ai beaucoup de chance de pouvoir concilier les deux. C’est vraiment une belle vie !

Longines World’s Best Racehorse

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Les couleurs de la Chine

En 2009 Meimei décide de représenter la Chine, un pays où depuis sept ou huit ans les sports équestres ont commencé à avoir un incroyable développement. « Il y a une nouvelle génération de personnes dont les familles sont très aisées et ce sport leur permet d’être liés à un univers considéré comme élitiste et prestigieux. Le grand public s’intéresse aussi de plus en plus à ce sport qu’ils ont pu commencer à suivre il y a à peine dix ans. Cette popularité grandissante en Chine est très positive pour le développement de toute une économie liée au cheval. La Chine est maintenant leader mondial de l’importation de chevaux de sport. « La croissante est plus rapide que ce que les gens ne peuvent imaginer. C’est vrai que pas tout est déjà au niveau souhaité, mais suite à ce développement rapide, dans les derniers cinq ans nous avons dû remodeler nos écuries plusieurs fois pour accompagner les nouvelles exigences. Tout se passe très vite et il faut être attentif si on veut suivre le développement ».

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Telle mère, telle fille…

Sa maman, Jing Li, est une des personnes les plus influentes du Saut d’Obstacles en Chine. La Longines World Equestrian Academy est le résultat de son association avec Ludger Beerbaum et du soutien de la maison horlogère Longines, partenaire de longue date des sports équestres. En tant que président de Dashing Equestrian, Jing Li organise également le Longines Equestrian Beijing Masters, un évènement de saut d’obstacles qui aura lieu en Septembre cette année. Meimei et Jing ont une relation très proche. « Parfois c’est comme si ma mère et moi, on était une seule personne. Nous parlons de tout ! Elle a commencé à s’impliquer dans ce sport à cause de moi et maintenant elle est aussi très passionnée. J’adore partager ma passion avec elle ! Quand j’étais plus jeune, j’étais la seule personne de ma famille qui aimait les chevaux. Mon père vient me voir en concours de temps en temps, mais le reste de ma famille ne s’y intéresse pas ». Suivant l’exemple de sa mère, elle est à quelques pas de devenir une jeune chef d’entreprise. Elle nous explique avec enthousiasme qu’elle lance en ce moment une sellerie en Chine, la toute première avec un large choix de produits pour le cavalier et le cheval.

Pas un jour sans eux

Dans son temps libre elle aime jouer au piano, un instrument qui lui est cher depuis plus de dix ans. Cependant, même quand elle n’est pas en concours, elle aime passer du temps avec ses chevaux. Elle n’a pas de favori, elle les aime tous ! « Je ne peux pas passer un seul jour sans les voir ! Quand je me réveille à 6h30 pour aller aux écuries, il y a toujours un de mes chevaux qui me fait rire avec ses badineries. Parfois je suis fatiguée et je ne me sens pas prête à affronter ma journée, mais mes chevaux me donnent toujours le sourire » !

Les Jeux Olympiques comme objectif

Quand on parle de ses projets d’avenir, elle relève sa participation cette année aux Chinese National Games, l’échéance la plus importante pour elle après les Jeux Olympiques. « Un de mes objectifs de carrière est celui d’être compétitive dans ces jeux nationaux. Il y a quatre ans j’ai été championne en individuel, alors en y retournant cette année j’aimerais encore avoir une médaille ». Sans hésitation, elle nous révèle que les Jeux Olympiques sont un objectif majeur depuis qu’elle a commencé à représenter la Chine. En 2016 elle était très proche d’y arriver, mais elle n’a pas été qualifiée. « Ce sera un rêve devenu réalité si j’arrive à me qualifier pour les Jeux de 2020 ». Beaucoup de pression pour cette jeune fille de 25 ans. « En fait, j’aime avoir un peu de pression ! Cela m’aide à me concentrer sur ce que je dois faire pour atteindre mes objectifs et arriver au sommet. Cette pression supplémentaire me fait monter de mieux en mieux » !

Longines World’s Best Racehorse

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